Description
C’est en novembre 2018 que l’idée a commencé à germer.
Je suis à mon compte, en freelance, j’ai toujours adoré écrire. Mon travail consiste à communiquer et à rédiger des articles. Et un sujet me tient particulièrement à coeur : la dermatillomanie, un trouble trop peu connu dont j’ai été atteinte pendant 15 ans et dont j’ai réussi à me sortir. J’ai longtemps cherché un livre sur le sujet. Après chaque crise ou moment difficile. Mais finalement : pourquoi pas moi ?
Tout a commencé sur une note dans mon téléphone. « Livre dermatillomanie ». Les idées arrivaient et étaient jetées en vrac. Des mots, des phrases, des parties, des ressources. J’ai dépoussiéré tous les journaux intimes que j’avais remplis, rayés, cornés, au fil des années. Des pages remplies de cette souffrance. J’ai commencé à annoter des épisodes de podcasts, des documentaires, des émissions de radio, sur le cerveau, la peau, le développement personnel. À prendre des centaines de notes sur des livres, ou même des discussions.
Ce projet d’écriture était toujours en fond, dans ma tête, et attirait comme un aimant, tout ce qui pouvait le nourrir. Durant une année entière, j’ai amassé de l’information, des notes que je m’envoyais à moi-même et copiais-collais après, sur un document word.
Puis est venue l’étape du tri. Classifier toutes ces informations en catégories : tout ce qui touche à la peau, à la santé, au psychisme. Ceci m’a pris de nombreux mois. En parallèle, j’avais décidé de lancer un compte Instagram sur la dermatillomanie, pour parler de ce trouble, partager ce que j’avais compris et surtout créer un endroit sécurisant pour toutes les personnes atteintes, au sein duquel elles ne se sentiraient plus seules. La communauté Peaussible a commencé à grandir.
Pour mieux comprendre la manière dont ce trouble était entré dans leur vie et se manifestait au quotidien, j’ai lancé une enquête sous forme de questionnaire. Les résultats étaient bluffants. Nous avons tous tant de points communs. Cette enquête, couplée aux nombreuses discussions que j’avais chaque jour sur Instagram, et aux commentaires reçus sur les posts, stimulaient incroyablement mon projet d’écriture. Je me reconnaissais dans certains mots qui ravivaient des souvenirs oubliés. Je revivais des émotions par procuration. Je notais leurs interrogations et leurs peurs, qui avaient été miennes, pour être sûre de ne pas oublier d’en parler dans le livre.
C’est début mars 2020, que j’ai posé le premier mot. À une terrasse de café parisien. Cliché, peut être. Mais motivant ! Ces premiers mots n’ont jamais été changés.
J’avais élaboré une trame pour le livre sur une note. Trame sensiblement différente de celle à laquelle je pensais au tout début, fin 2018. J’avais, au départ, l’idée de faire une livre plutôt descriptif, donnant des conseils aussi bien au niveau psy, que santé ou alimentation. Mais finalement, là n’était pas ma place. Je ne suis ni psychologue, ni médecin, ni dermatologue. Je suis « juste » une patiente experte qui a vécu avec un trouble, l’a analysé, compris, puis finalement dépassé. C’était de ça dont j’avais envie de parler et que j’aurais rêvé lire plus tôt, dans mon propre parcours. Je voulais donner de l’espoir, inspirer, aider.
À part quelques ajustements, je me suis tenue à cette trame :
- Le début est descriptif sur ce trouble. Quel est-il, qui touche-t-il, comment s’en sortir ?
- Le coeur se compose de mon chemin de guérison, raconté de manière chronologique.
- Les annexes comportent divers conseils, autant pour les personnes atteintes que pour les proches.
Je faisais toujours quelques missions freelance, ce qui me permettait de gérer mon temps. Puis, le premier confinement a été annoncé. Et c’est, enfermée chez moi, assise sur le canapé, que j’ai continué à écrire. Chaque matin. Chaque jour.
Tout le temps. Parfois même à peine levée, avant même de me doucher. J’y pensais avant de m’endormir, et me réveillais souvent pour écrire une nouvelle idée, une phrase ou un mot. Une idée pouvait parfois me stimuler de longues heures, comme lorsque j’ai eu envie de faire une boucle avec les noms de mes chapitres : commencer et finir avec les mêmes titres, pour matérialiser l’histoire comme un cercle qui revient au point de départ, avant la maladie. Puis, l’envie retombait comme un soufflet et de nouvelles idées arrivaient.
De nombreuses synchronicités frappantes semblaient me conforter dans ce projet et m’invitaient à continuer. Ces moments où j’étais bloquée dans un paragraphe et où je scrollais sur Instagram et tombais pile sur une information qui me faisait avancer. Ces questions posées en message privé par l’une des personnes de la communauté, qui me rappelaient un point dont j’avais oublié de parler dans le paragraphe que j’écrivais.
Certains chapitres s’écrivaient en quelques heures, et n’ont que peu changé par la suite. L’écriture était fluide, simple. Les mots semblaient m’être dictés. Ils
me déclenchaient des sourires et des émotions. Quand d’autres passages étaient plus laborieux. Je n’arrivais pas à les structurer, à les raccrocher de manière logique au chapitre précédant. Je m’ennuyais moi-même durant la lecture. Alors je changeais, arrangeais, supprimais. Au fil des semaines, des mois, le livre grandissait. Prenait de la consistance.
Je me renseignais par moi-même sur Youtube, dans des livres, pour mieux comprendre l’univers de l’édition, le monde des écrivains, de l’écriture, bénéficier des conseils des meilleurs. Le fait de lire, aussi, m’imprégner de styles, de constructions romanesques, de métaphores, m’inspirait. Je réfléchissais aussi en parallèle aux moyens de sa diffusion, à l’édition. Devais-je contacter des maisons d’édition ? Une nouvelle synchronicité m’a fait croiser la route d’une jeune femme talentueuse, qui écrivait son 2e livre en auto-édition et parlait également de sujets de santé, tirés de sa propre expérience. Nos projets se ressemblaient. J’ai alors approfondi ce sujet de l’auto-édition que je connaissais pas, et la balance des pours et des contres m’a fait pencher vers cette façon de procéder. Malgré la charge de travail considérable que cela demandait, je préférais, pour ce projet très personnel, tout gérer de A à Z. Écriture, correction, communication, graphisme, impression, vente, diffusion.
Un appel auprès de la communauté peaussible m’a permis de trouver une illustratrice, atteinte elle-aussi de dermatillomanie, et capable, ainsi, de figurer ce trouble en dessins. Plusieurs dessins allaient ainsi émailler le livre. J’ai également trouvé une graphiste pour la maquette, et plusieurs relectrices. J’ai pu aussi me faire recommander un imprimeur et trouver un webmaster pour faire un site avec une boutique.
De nombreux a-côtés à gérer mais une expérience à 360°, particulièrement stimulante !
Grisée par ce projet, je pensais, ayant commencé l’écriture en mars 2020, mais m’appuyant sur des centaines de notes et de documents, avoir fini en septembre. Je me disais : « j’ai tout le contenu, ce sera rapide ! ». En septembre, je visais plutôt décembre 2020. Ce sera finalement juin 2021, soit plus d’un an après. On peut le dire : j’ai été un poil trop optimiste 🙂 Car effectivement, le travail est de taille. Les moments d’euphorie laissaient aussi place à des périodes de doute. Est-ce vraiment bien, ce que j’écris ? Tout ce temps alloué à un projet, mais : et si ça ne plait pas ? Est-ce que ça sert vraiment à quelque chose ? Puis je lisais des messages d’encouragement sur Instagram, des personnes pour qui le simple fait de mettre un mot sur leurs maux éveillait une lueur d’espoir. Une communauté qui se construisait, pleine de bienveillance, et ne faisait que s’agrandir. Ça me motivait.
Pourtant, j’avais la sensation que ce livre ne serait jamais fini. Il ne s’est pas passé 1 jour sans que j’y pense, avance l’écriture, m’envoie de nouvelles notes ou idées. Mon ordinateur était rempli de dossiers type : à rajouter, partie 3, citations à utiliser, articles à lire. Je voguais au milieu de tout ce contenu. Je prenais conscience, finalement, que cette recherche effrénée d’informations depuis le début, avait surtout servi à me rassurer. J’avais peur de penser qu’un livre pouvait être écrit sur mes seules idées. Comme si je n’avais pas confiance en mes capacités. Pourtant, j’ai utilisé une infime partie de toutes ces notes. Le coeur du livre a été produit dans ma tête et inspiré par ma vie. Une leçon d’estime de soi.
Les mots, au fil du temps, étaient guérisseurs. L’écriture est magique. Je traçais un trait entre tout ce que j’avais vécu, trouvais du sens dans la souffrance, voire même du beau dans ce fardeau. Et puis, les « à changer », « à rajouter », « à compléter », se sont réduits. Je n’étais plus
dans cette quête perpétuelle de l’amélioration. Après 1 année entière d’écriture, je commençais à voir le bout de cette relation avec mon livre. J’arrivais au terme de la grossesse, et le sentais comme tel. L’envie de le laisser partir et vivre sa vie entre d’autres mains, grandissait. J’avais fait de mon mieux. J’y avais mis tout mon coeur. Je crois que c’est ça, le signe d’un travail presque fini, quand on écrit un livre.
Les phases de correction ont été longues et intenses. Tous ces petits détails, ces ponctuations, ces accords, ces accents, ces sauts de ligne, ces mots, ces phrases. Ce travail ressemblait au polissage d’un diamant. Perfectionner, petit à petit. Tout au long du projet, je pensais à la communauté Peaussible. J’imaginais les lecteurs lire l’ouvrage, rire, sourire, être soulagés, apaisés, se sentir moins seuls, reprendre espoir. Ils ont aussi participé au projet en m’aidant à choisir le titre par exemple et me permettant de choisir si je mettais, ou non, une photo en couverture. Ils m’inspiraient par leurs commentaires et messages. On l’a écrit ensemble, ce livre, finalement. En parallèle, la maquette, les illustrations, la couverture, étaient prêtes. Des moments forts, qui me projetaient chaque fois un peu plus, dans le concret.
Plusieurs apparitions dans les médias m’ont aussi permis de faire connaître la dermatillomanie et de faire découvrir ce terme à de nombreuses personnes atteintes sans le savoir. Petit à petit, la communauté a dépassé les 15 000 abonnés sur Instagram. Le stress, lui, commençait à monter. Dur de lâcher et de se dire qu’on a une « vision finale ». Mais il se mêlait à l’excitation. Désormais, le rétro planning est prêt. D’ici quelques semaines, le livre allait sortir. Les dernières corrections étaient à l’oeuvre. Les validations de la maquette démarraient. Le produit fini se matérialisait. Il allait falloir que je réussisse à lâcher, à arrêter de « toucher » mon texte (pour ne pas risquer de tomber dans une dermatillomanie littéraire 😉 ).
Le 3 juin 2021, mon livre sera disponible en pré-commandes sur mon site www.peaussible.fr dans la section MON LIVRE / boutique : ICI. Les pré-commandes dureront jusqu’au 17 juin 2021. Passé cette date, il ne sera plus possible de commander. Ce système me permettra d’imprimer un nombre d’exemplaires juste, pour éviter le sur-stock. Je ne sais pas encore quand sera la prochaine re-impression et donc les prochaines ventes. Donc si vous désirez avoir un exemplaire, n’hésitez pas à le commander durant ce lancement 🙂
Chaque lecteur sera livré en juillet, le temps d’imprimer les livres. Les envois pourront être réalisés partout dans le monde. Quelle aventure !
Dans ce livre j’ai vraiment partagé tout ce que je savais. C’est LE livre que j’aurais rêvé de trouver il y a des années, quand j’étais au plus mal. Maintenant ce contenu est à vous. Et il vous fera, j’en suis sûre, gagner du temps sur votre propre chemin de guérison ! Comprendre bien plus vite ce qui pourra vous aider, et ne le pourra pas. Mettre en place les exercices et conseils les plus efficaces.
Préparez-vous à grandir, à évoluer, à changer. À revivre.
Camille
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